EDITORIAL


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« Le 7 octobre se leva sous des signes favorables. Le ciel du matin était léger, à peine brumeux. La journée de la veille avait été aussi chaude qu’un début septembre. Après un accès de fraîcheur dans la seconde partie de la nuit, une brise du sud-est avait ramené une tiédeur qui ne semblait ni trop humide, ni orageuse ». Jules Romains commence en ces termes le vingt septième volume des « Hommes de bonne volonté ». Le 7 octobre 1933, il fait à Paris, comme chaque année à la même date, un temps qui fait dire aux vielles personnes: « Il n’y a plus de saisons ». Jules Romains, témoin de son temps, ne parle pas de la pollution, de la couche d’ozone. Par un joli matin, Paris descend joyeusement au travail. Pourtant, le ciel s’assombrit sur l’Europe en 1933. Le parisien ne se plaint pas encore de tout et de rien……La suite de la description que fait Jules Romains de Paris, ce jour-là, est également très interessante; je la raconterai demain…


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