Le Doisneau de Cahors


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Erasme attend le client

Comme Doisneau – ils avaient le même âge – Léon Bouzerand a photographié la rue, avec talent, humour et un goût prononcé pour l’anecdote. A Cahors, où il a passé toute sa vie en dehors de son séjour à la célèbre école de photographie de la rue de Vaugirard, qui a formé tant de grands photographes, tout le monde l’appelle Toto.

Muni de son Rolleiflex, il a, pendant près de quarante ans, saisi des scènes de la vie quotidienne dans cette merveilleuse petite préfecture du Quercy. Ces clichés, si on laisse aller son imagination, restituent, avec beaucoup de poésie et de tendresse, l’histoire de cette ville attachante. Les boutiques ont changé, les immeubles, les métiers aussi ; son œuvre, des milliers de photos, constitue la mémoire de cette ville au siècle dernier.

Forcément elle va beaucoup moins bien marcher !

Les « anciens » ne se lassent pas de regarder ces photos avec nostalgie. Les touristes et les habitants de fraîche date découvrent avec intérêt – parfois même avec passion – ce petit coin de la douce France au temps de la quatrième République.. Léon Bouzerand, moins connu que Doisneau, – Cahors n’est pas Paris – a laissé, après son décès, le 18 novembre 1972, une œuvre qui mériterait d’être mieux connue et surtout reconnue.

Au Stade
Jour de Marché

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