« Celui qui ne voit pas loin, voit les ennuis de près ».


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Cet adage ne vieillit pas, il traverse les siècles.
Les populations des pays pauvres, qui regardent les matchs de football à la télévision, voient aussi des riches, très riches, perdre des milliards gagnés sans doute trop facilement.
Que peuvent penser ces désespérés ?
Qu’il y a une justice, probablement divine ?
Que le terrorisme, auquel les occidentaux, par la voix de Georges W.Bush, ont déclaré la guerre au lendemain du 11 septembre, c’est peut être l’égoïsme de certains financiers « sans foi, ni loi », la cupidité, le luxe ostentatoire, l’absence de toute pitié, de toute compassion ?
Que la violence, aux conséquences sociales encore inimaginables au moment où j’écris ces lignes, n’est peut être pas celle dont on parle quotidiennement ?
Que la fracture la plus grave est aujourd’hui entre ceux qui n’ont rien et ceux qui ont tout ?
A la veille de Noël et de sa symbolique, le rappel des valeurs, de l’humanisme, de tout ce que la Grèce, le christianisme, les Lumières, ont apporté au monde, ne suffira pas ; il va falloir des actes et vite, faute de quoi la révolte se répandra sur la planète à la vitesse d’un tsunami.
La confiance, qui ne se décrète pas, mais qui est la condition nécessaire, sinon suffisante, à la restauration du système, ne pourra revenir que par l’action concertée et déterminée de la Communauté internationale.
Elle ne pourra pas, à Londres, au printemps, et ailleurs, car le processus sera long, se contenter d’un « petit arrangement entre amis ». La Communauté internationale devra faire, sous la pression des effets systémiques de la crise, ce qu’elle n’a pas eu le courage et la volonté de faire avant.
De nouvelles règles pour le partage de la richesse dans le monde, devront être édictées pour une longue période. Un nouvel ordre mondial, un nouveau système économique, plus collectif, où l’argent, la rentabilité à court terme, n’auront pas tous les droits, devront émerger.
Cette crise sera peut être une chance pour le projet d’ « Union pour la Méditerranée », qui, sans cela, aura vu son avenir s’arrêter le 13 juillet dernier.
« Celui qui ne voit pas loin, voit les ennuis de près. »


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