8 octobre 2006


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Nous sommes à La Baule, à L’Hermitage. C’est dimanche ; l’Esplanade Benoît ressemble aux Champs Elysées tant il y a de monde à vouloir profiter d’un des derniers beaux week end de l’année. L’eau de la piscine est à 30 °. Depuis quelques jours le coefficient de marée est à plus de 100. Des milliers de gens de la région se sont rués ce matin, à marée basse, avec bottes, sceaux et râteaux pour ramasser des coques. Il fait un temps magnifique. C’est normal, il fait presque toujours un temps splendide le 8 octobre. J’ai commencé ce blog-notes il y a un an par un billet qui évoquait le 7 octobre 1933 raconté par Jules Romains dans le vingt septième volume des « Hommes de bonne volonté ». « Le 7 octobre, écrivait-il, se leva sous des signes favorables. Le ciel du matin était léger, à peine brumeux. La journée de la veille avait été aussi chaude qu’un début septembre. Après un accès de fraîcheur dans la seconde partie de la nuit, une brise du sud-est avait ramené une tiédeur qui ne semblait ni trop humide, ni orageuse ». Le 7 octobre 1933, il faisait à Paris, comme chaque année à la même date, un temps qui fait dire aux vieilles personnes: « Il n’y a plus de saisons ».


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